Le sucre est tellement normalisé dans notre alimentation que nous ne le voyons presque plus. Il se cache dans les sodas, la pâtisserie, les sauces, le pain, les eaux aromatisées, les céréales “fit” et même dans des produits vendus comme sains. Si vous ouvrez votre cuisine maintenant, il est probable qu’elle soit remplie de ce « poison blanc » sous différentes formes.
Chez Scorus Fitness, nous le voyons chaque jour chez des personnes qui s’entraînent dur mais ne comprennent pas pourquoi leur santé, leur composition corporelle ou leur énergie ne s’améliorent pas. Et la réponse, très souvent, se trouve dans quelque chose d’aussi simple (et d’aussi dangereux) qu’un excès de sucre.
Pourquoi parle‑t‑on de sucre comme de “poison blanc” ?
Parler de “poison” à propos du sucre peut sembler exagéré si l’on pense seulement à une cuillère dans le café. Le problème n’est pas une prise ponctuelle, mais la consommation chronique et incontrôlée que nous avons aujourd’hui :
- Sodas, jus industriels et boissons “énergétiques”
- Céréales de petit‑déjeuner et biscuits “pour enfants”
- Sauces toutes prêtes (ketchup, sauce tomate, BBQ…)
- Produits “light”, “zero” ou “fitness” remplis de sucres ajoutés
- Eaux “vitaminées” ou “à l’aloe” très sucrées
La réalité est que nous consommons une quantité absurde de sucre au quotidien, largement au‑delà de ce que notre corps peut gérer sans conséquences.
« L’OMS recommande de réduire l’apport en sucres libres à moins de 10 % de l’apport énergétique total, et suggère de descendre à 5 %. » – Directives de l’OMS sur la consommation de sucre
Ce n’est pas une cuillère qui va vous tuer, mais toute une vie d’excès de sucre qui peut le faire, lentement mais sûrement.
Comment en est‑on arrivé à consommer autant de sucre ?
Il fut un temps où le sucre était vendu comme une énergie rapide et saine. Dans les années 60 et 70, on le considérait comme le carburant parfait pour “tenir la journée”, et il a même été présenté comme une aide pour maigrir. En parallèle, on a davantage diabolisé les graisses que le sucre.
À cela se sont ajoutés plusieurs facteurs :
- Industrie agroalimentaire ajoutant du sucre presque partout pour améliorer le goût et créer de la dépendance
- Publicité agressive, surtout auprès des enfants et des familles
- Désinformation et surinformation : messages contradictoires, études mal interprétées, effets de mode
Résultat : aujourd’hui, un enfant peut dépasser les recommandations de l’OMS rien qu’avec son petit‑déjeuner (cacao sucré + biscuits + jus en brique).
Prendre conscience de cela est la première étape. La seconde est d’agir sur votre panier de courses et votre cuisine.
Ce que l’excès de sucre fait à votre corps
Un apport élevé et régulier en sucre est lié à :
- Obésité chez l’enfant et l’adulte
- Résistance à l’insuline et diabète de type 2
- Augmentation du risque cardiovasculaire (infarctus, AVC)
- Stéatose hépatique non alcoolique (foie gras)
- Caries et problèmes dentaires
- Inflammation chronique de bas grade
- Risque accru de certains cancers
Le sucre agit aussi sur le cerveau comme une substance fortement addictive :
- Il active les circuits de plaisir et de récompense
- Il génère des envies irrépressibles et des compulsions
- Il vous fait avoir besoin de plus en plus pour ressentir le même plaisir
« À l’image du tabac et de l’alcool, le sucre est en effet une drogue. Son usage devrait être découragé. » – Paul van der Velpen, directeur de la santé d’Amsterdam
La vraie question est : qui contrôle votre corps – vous ou votre dépendance au sucre ?
Sucre et addiction : qui tient vraiment les rênes ?
Le sucre vous donne un “shoot” de plaisir… puis vous le fait payer :
- Pic de glycémie → pic d’insuline
- Chute brutale → faim, fatigue, irritabilité
- Nouvelle envie → vous répétez le cycle
Plus vous entrez dans ce cercle, plus il est difficile d’en sortir. Il ne s’agit pas seulement de “manque de volonté”, mais d’un système dopaminergique surstimulé.
Reconnaître que vous avez un problème avec le sucre n’est pas un échec ; c’est le premier pas pour reprendre le contrôle. Ensuite, il faut une stratégie :
- Revoir votre alimentation
- Apprendre à lire les étiquettes
- Réorganiser vos placards
- Demander de l’aide professionnelle si nécessaire
Si vous souhaitez être accompagné, vous pouvez choisir un entraînement personnel avec approche globale ou une consultation en ligne.
Trois règles clés pour échapper au “poison blanc”
L’article original proposait trois règles simples. Voyons comment les rendre encore plus pratiques.
1. Buvez de l’eau et fuyez les “calories liquides”
Rien ne sera plus sain que de boire de l’eau régulièrement.
Privilégiez :
- Aux repas : eau
- Entre les repas : eau, infusions sans sucre, café ou thé sans sucre ajouté
- Occasionnellement : un soda, un jus, un cocktail… mais comme exception
Évitez d’en faire une habitude avec :
- Sodas (même “zero” ou “light”)
- Milk‑shakes industriels
- Jus industriels, même “100 % fruits”
- Boissons “énergétiques” ou “vitaminées”
- Eaux aromatisées très sucrées
Règle pratique : si la boisson est sucrée, en bouteille et que vous ne l’avez pas préparée vous‑même, méfiez‑vous.
Même avec le café ou le thé, attention au sucre ajouté, aux sirops, à la chantilly, etc. Un café noir ou avec un peu de lait peut être sain ; un frappuccino rempli de sirop et de crème ne l’est pas.
2. Doutez de tout, même si ça a l’air sain
Le marketing sait que vous lisez les étiquettes, il a donc appris à déguiser le sucre :
- “Sans sucres ajoutés” mais bourré de sirop, jus concentrés ou maltodextrine
- Produits “light”, “zero”, “fit”, “healthy” avec des listes d’ingrédients interminables
- Céréales “complètes” pour enfants avec plus de sucre que de fibres
- Barres “sportives” qui sont de vrais bonbons
Avant de mettre un produit dans votre panier :
- Regardez la liste d’ingrédients : si le sucre ou ses alias (saccharose, sirop de glucose, dextrose, fructose, maltodextrine…) apparaissent en tête, mauvais signe.
- Contrôlez le tableau nutritionnel :
- Observez les grammes de sucre pour 100 g
- Plus de 10–12 g de sucre pour 100 g, c’est déjà élevé pour un produit consommé souvent
- Demandez‑vous : est‑ce que ça me nourrit vraiment ou est‑ce juste des calories vides ?
L’objectif n’est pas de diaboliser les marques, mais d’être plus malin que leur publicité. Une fois que vous maîtrisez cela, il devient beaucoup plus simple de bien choisir.
3. Lisez toutes les étiquettes (oui, toutes)
Au début, c’est lassant ; ensuite, c’est automatique. Vous devez savoir ce qui entre dans votre corps.
Surveillez particulièrement :
- Les sucres pour 100 g et par portion
- La taille réelle de la portion
- La longueur et la clarté de la liste d’ingrédients
Exemples fréquents :
- Cacaos solubles avec 70–80 % de sucre
- Yaourts “aux fruits” qui sont en fait des desserts sucrés
- Sauces tomates avec plus de sucre que de tomate
- “Salades toutes prêtes” noyées dans des sauces sucrées
But : que la majorité de ce que vous mangez soit composée d’aliments et non de produits ultra‑transformés.
Avec le temps, vous aurez vos repères et vos achats deviendront beaucoup plus simples.
Comment réduire le sucre au quotidien sans devenir fou
Pas besoin d’être parfait dès le premier jour. Commencez par ces étapes :
- Faites le tri dans vos placards
- Mettez de côté pour un usage très occasionnel : biscuits, pâtisseries, céréales sucrées, sodas, chocolat bas de gamme, sauces sucrées.
- Réduisez le sucre que vous ajoutez vous‑même
- Si vous mettez 2 cuillères dans le café, passez à 1 pendant une semaine, puis à une demi, puis à zéro.
- Remplacez les desserts sucrés par des fruits entiers
- Mieux vaut une orange qu’un jus ; une banane qu’un milk‑shake.
- Priorisez les aliments bruts dans vos repas principaux
- Légumes + protéines de qualité + bonnes graisses + glucides complexes.
- Ne gardez pas de “bombes de sucre” à portée de main
- Ce que vous n’avez pas chez vous ne finit pas dans votre assiette en cas de stress.
Pour des plans plus structurés et adaptés, combinez ces conseils avec un programme d’entraînement personnalisé et explorez nos formations à la Scorus Academy.
Quand demander de l’aide professionnelle ?
Si vous avez l’impression que :
- Vous ne pouvez pas passer une journée sans manger quelque chose de sucré
- Vous faites souvent des compulsions sur des produits sucrés
- Vous mangez du sucre en cachette ou avec culpabilité
- Vous avez essayé de l’arrêter plusieurs fois sans succès
il est possible que vous ayez une relation addictive et émotionnelle avec le sucre.
Dans ces cas‑là, se contenter de “faire des efforts” ne suffit pas toujours. Il peut être très utile de :
- Travailler avec un nutritionniste
- Être suivi par un coach qui comprend le contexte
- Parfois, bénéficier d’un soutien psychologique
Vous pouvez faire le premier pas en demandant une consultation privée ou via nos services de consultation en ligne.
Conclusion : ouvrez les yeux et nettoyez votre cuisine
Le sucre n’est pas un poison parce qu’il existe, mais parce que nous le consommons sans conscience, sans mesure et sans contrôle. Il est dans votre cuisine, votre frigo, votre restaurant préféré et la publicité que vous voyez chaque jour.
La bonne nouvelle, c’est que vous décidez ce qui entre dans votre panier et dans votre corps :
- Buvez plus d’eau et moins de sucre liquide
- Méfiez‑vous des promesses “light”, “fit” et “zero”
- Lisez les étiquettes et choisissez des produits qui vous nourrissent
- Réduisez progressivement votre dépendance au goût sucré
Votre santé, votre énergie et votre silhouette s’amélioreront bien plus que vous ne l’imaginez rien qu’avec ce changement. Et si vous voulez être accompagné étape par étape, Scorus Fitness et la Scorus Academy sont là pour vous aider à combattre, une bonne fois pour toutes, le poison blanc de votre cuisine.